29-03-2015, 06:43 PM
Okay, donc on est d'accord, on ne finance pas le RU avec ça (c'est donc un autre sujet).
D'accord, l'entreprise a le droit de gagner 1M€. Okay. Qui est propriétaire de l'entreprise? Les actionnaires. Donc ce qui dérange, c'est que les actionnaires prennent (par exemple) 900.000€ et ne reversent que 100.000€ aux employés, qui sont la source, apparemment, de la valeur de l'entreprise? Donc, il faut que les salariés soient propriétaires de l'entreprise (type actionnariat salarié de De Gaulle). Mais cela remet en cause la question de qui a amené le capital de départ de l'entreprise: il faut que ce soient les salariés qui l'amène. Tous sont-ils capables?!
L'autre approche, c'est de dire que les actionnaires devraient se limiter un peu. Sur le long terme, engraisser les actionnaires est suicidaire pour toute entreprise (bien que je le pense, c'est le PDG d'un des plus gros fonds d'investissement du monde qui le dit, je retrouverai son nom à l'occasion). Si l'entreprise continue à tenir en engraissant ses actionnaires au détriment des salariés, y'a pas de raison que cela s'arrête. D'ailleurs, dans un tel cas, est-ce que vraiment ce sont les salariés qui amènent la valeur à l'entreprise, et pas les futurs actionnaires qu'il faut attirer?!
Si, à l'inverse, les salariés trouvent qu'ils se font exploiter, il me semble que lancer son affaire est une meilleure solution que de vouloir coincer son employeur. C'est une question de choix entre la sécurité d'un boulot même mal payé, et le risque de se lancer, de recruter son équipe et de monter son affaire (et là, plus c'est libéral, plus c'est simple).
D'accord, l'entreprise a le droit de gagner 1M€. Okay. Qui est propriétaire de l'entreprise? Les actionnaires. Donc ce qui dérange, c'est que les actionnaires prennent (par exemple) 900.000€ et ne reversent que 100.000€ aux employés, qui sont la source, apparemment, de la valeur de l'entreprise? Donc, il faut que les salariés soient propriétaires de l'entreprise (type actionnariat salarié de De Gaulle). Mais cela remet en cause la question de qui a amené le capital de départ de l'entreprise: il faut que ce soient les salariés qui l'amène. Tous sont-ils capables?!
L'autre approche, c'est de dire que les actionnaires devraient se limiter un peu. Sur le long terme, engraisser les actionnaires est suicidaire pour toute entreprise (bien que je le pense, c'est le PDG d'un des plus gros fonds d'investissement du monde qui le dit, je retrouverai son nom à l'occasion). Si l'entreprise continue à tenir en engraissant ses actionnaires au détriment des salariés, y'a pas de raison que cela s'arrête. D'ailleurs, dans un tel cas, est-ce que vraiment ce sont les salariés qui amènent la valeur à l'entreprise, et pas les futurs actionnaires qu'il faut attirer?!
Si, à l'inverse, les salariés trouvent qu'ils se font exploiter, il me semble que lancer son affaire est une meilleure solution que de vouloir coincer son employeur. C'est une question de choix entre la sécurité d'un boulot même mal payé, et le risque de se lancer, de recruter son équipe et de monter son affaire (et là, plus c'est libéral, plus c'est simple).