29-03-2015, 05:13 PM
Supposons que je gagne 1 million par an (oh, honte sur moi, je vole les gens qui m'ont en fait donné leur argent de leur plein gré contre un truc de mon entreprise), et que je le dépense (parce que j'aime changer de super calculateur régulièrement), alors il n'y a plus de problème (l'argent est reparti de chez moi). Donc, en fait, c'est interdire aux gens de garder leur argent chez eux que tu veux faire (ou dit autrement, les forcer à dépenser)?
C'est pas gagner des sous que tu veux limiter, mais conserver son argent, c'est différent, non? Donc, interdire la propriété privée de l'argent?
Et là, je ne suis pas d'accord.
D'une part, si je gagne de l'argent, c'est en échange d'un autre truc: du travail pour un salarié, un bien/service pour une entreprise, un prêt pour épargnant,... Ce n'est pas moi qui vole la masse monétaire globale, ce sont les autres qui me donnent un billet (une "reconnaissance de dette") en échange d'un truc qu'ils me prennent. Si on me prend alors cet argent en prétextant que j'en ai trop, c'est comme si on m'avait pris le bien initial sans rien donner en échange.
D'autre part, si le but est seulement de dépenser son fric très vite parce qu'il ne faut pas que peu de gens se l'accaparent, alors le cours de l'or va monter en flèche (ou alors, les distributeurs de billets ne vont pas arrêter d'en cracher).
Pour moi, ce qui manque dans cette équation, c'est que l'argent n'est qu'un bien comme un autre, sur lequel est estampillé un nombre. Ce n'est qu'une autre forme plus pratique de la Monetaria moneta. S'il va d'un agent A à un agent B, c'est pour équilibrer un échange entre ces deux agents (des coquillages contre une pirogue). Il se comporte donc comme un bien, il a le même droit à la propriété privée, il subit les mêmes fluctuations de valeurs (l'argent comme les matériaux se déprécie et s'apprécie), et si on le prend à quelqu'un sans retour, cela reste un vol (que ce soit l'Etat/la communauté qui vole ou soit volée). S'il est émis sans aucune autre forme de création de richesse (façon "faire tourner la planche à billets"), alors il déprécie l'argent déjà existant.
Au fil de ma réflexion, est-ce que ce qui vous dérange, c'est en fait d'être arrivés dans un monde où ceux déjà présents ont de l'argent et pas vous (et donc, vous êtes obligés de bosser pour eux, en échange de leurs billets, pour pouvoir ensuite les dépenser)?
C'est pas gagner des sous que tu veux limiter, mais conserver son argent, c'est différent, non? Donc, interdire la propriété privée de l'argent?
Et là, je ne suis pas d'accord.
D'une part, si je gagne de l'argent, c'est en échange d'un autre truc: du travail pour un salarié, un bien/service pour une entreprise, un prêt pour épargnant,... Ce n'est pas moi qui vole la masse monétaire globale, ce sont les autres qui me donnent un billet (une "reconnaissance de dette") en échange d'un truc qu'ils me prennent. Si on me prend alors cet argent en prétextant que j'en ai trop, c'est comme si on m'avait pris le bien initial sans rien donner en échange.
D'autre part, si le but est seulement de dépenser son fric très vite parce qu'il ne faut pas que peu de gens se l'accaparent, alors le cours de l'or va monter en flèche (ou alors, les distributeurs de billets ne vont pas arrêter d'en cracher).
Pour moi, ce qui manque dans cette équation, c'est que l'argent n'est qu'un bien comme un autre, sur lequel est estampillé un nombre. Ce n'est qu'une autre forme plus pratique de la Monetaria moneta. S'il va d'un agent A à un agent B, c'est pour équilibrer un échange entre ces deux agents (des coquillages contre une pirogue). Il se comporte donc comme un bien, il a le même droit à la propriété privée, il subit les mêmes fluctuations de valeurs (l'argent comme les matériaux se déprécie et s'apprécie), et si on le prend à quelqu'un sans retour, cela reste un vol (que ce soit l'Etat/la communauté qui vole ou soit volée). S'il est émis sans aucune autre forme de création de richesse (façon "faire tourner la planche à billets"), alors il déprécie l'argent déjà existant.
Au fil de ma réflexion, est-ce que ce qui vous dérange, c'est en fait d'être arrivés dans un monde où ceux déjà présents ont de l'argent et pas vous (et donc, vous êtes obligés de bosser pour eux, en échange de leurs billets, pour pouvoir ensuite les dépenser)?