17-03-2015, 11:38 PM
Le gros problème, c'est que ceux qui font le système n'ont pas d'intérêt à le rendre plus juste
Là, je suis pas d'accord car si quelqu'un veut faire bouger les choses, il monte une association (ou un parti) ou en rejoint une existante, et fait entendre la voix de ce groupe. Croire que ce sont uniquement les autres qui font le système (qu'on trouve nul) me semble trop facile.
plus on monte en diplôme et en culture, plus on a du mal à se remettre en question et à admettre des choses simples
Non, je pense que les deux ne sont pas directement corrélés. L'explication de cette impression pourrait être que, justement, un bon niveau d'étude permet de se passer de son intuition quand elle s'avère fausse (cf les paradoxes précédents).
Je suis d'accord que l'échange d'idée est fructueux généralement non pas en changeant d'opinion (souvent de type "croyance"), mais sur l'émergence d'idées neuves. Par exemple, en lisant les pavés, l'idée d'une entité entrepreneuriale étatique me semble maintenant cohérente. Outre certains domaines qui devraient être purement nationalisés (tout ce qui est réseau par exemple, il est très con d'avoir privatisé les autoroutes et les réseaux physiques Internet), il faudrait concevoir une "entreprise publique", qui fonctionnerait sur le même principe que le privé, mais avec l'obligation de ne faire aucun bénéfice. Appliquée aux besoins de base, cette entité tirerait les prix vers le bas sans remettre en cause le principe de concurrence, sans risques l'oisiveté (les salariés n'y seraient pas fonctionnaires).
Non, je n'ai pas d'enfant. Attention, je ne mets pas dans le même panier les handicapés, qui ont un élément physiologique qui les empêche de faire quelque chose de normal (et qui ne trouvent leur place nulle part), et les branleurs qui ne font rien par choix.
Du ragot de couloir à l'entreprise m'a appris (sans source pour le coup) qu'on est à un ratio de 1 élu pour 104 électeurs... Donc, ça coute une blinde ! Pour les retraites, je ne sais pas.
réinjecté dans l'économie car c'est consommé et non épargné
Pas forcément d'accord: l'épargne peut servir aux entreprises, et donc tourner dans l'économie (évidemment, si l'épargne est à l'étranger, elle ne sert pas aux entreprises françaises/européennes).
une vraie démocratie participative sur internet
Par la nature même du réseau, cela ne sera pas possible. Peut-être aura-t-on une possibilité avec des machines quantiques, mais c'est pas pour demain !
Moi perso, j'en ai rien à faire qu'il fasse un arrêt cardiaque à 30 ans
Moi non plus, sauf si la note nous retombe dessus ensuite...
Pour finir sur le cas pratique, si j'avais une feignasse, un rebelle refusant tout et un handicapé, bien que la réponse puisse évoluer avec le temps (et donc l'âge des enfants), je dirai:
→ Causer avec la feignasse et savoir si c'est un désintérêt de tout (auquel cas, j'exposerai que "si t'en a rien à foutre du monde, le monde en aura rien à foutre de toi", libre à toi de le vouloir mais cela me semble pas être une voie agréable à suivre), ou si c'est un désintérêt de certaines choses. Si, par exemple, les notes scolaires sont daubées, et bien peut-être faudrait-il trouver une autre voie. En trouvant ce qui lui plaira, ce qui la passionnera, la personne s'intéressera d'elle même, et se donnera même à fond. Si rien ne l'intéresse, alors sa vie sera triste (drôle de choix). Certains font d'ailleurs la connerie de faire passer les filières de BAC pro pour des seconds choix...!
→ La rebelle refusant tout, il faudra voir la source du malaise. Là, difficile d'être général, mais je soulignerai que si, par exemple, elle refuse toute autorité, alors il ne faudra pas qu'elle s'étonne que les autres refusent la sienne (donc, elle tomberait en "autocratie", ou en isolement, c'est selon). Je dirai que je l'encouragerai à ne pas prendre tout pour vérité absolue, et que chercher de nouvelles voies et idées est une bonne façon de penser la vie. Toutefois, je lui ferai quand même remarquer que d'autres avant elle (ou lui) ont vécus, qu'ils se sont probablement posé ces mêmes questions, ont trouvé des solutions, et que donc, elle n'aurait rien à gagner à tout renier en bloc: mieux vaut creuser ce que les autres ont dit/fait (et ne pas forcément écouter que ceux qui gueulent le plus fort), pour pouvoir s'y greffer et ouvrir une nouvelle voie. On ne crée pas des mondes isolés à partir de rien: on étire le monde existant dans la direction qui nous semble adaptée.
→ Pour l'handicapé, tout dépend... Pour un handicapé physique, j'essaierai de voir s'il ne veut pas compenser son défaut par un mental en béton, car finalement, la personne n'est pas juste son handicape (physique), c'est aussi un esprit. Je m’appuierai surement sur Hawking d'ailleurs, en soulignant que c'est quelqu'un qui a trouvé une passion que son handicape ne gène pas, et qu'il a su s'entourer de personnes capables de l'aider là où il peine (niveau physique), en échange de son aide niveau intellectuel. Après, elle peut prendre comme un défi le fait de dépasser ce handicape (et devenir athlète paralympique). La victoire est d'autant plus savoureuse qu'elle est difficile.
S'il s'agit d'un handicapé mental, alors impossible de faire passer la raison ou la réflexion (par définition), donc il faudrait passer par les sentiments, et jouer sur la partie physique. Par exemple, lui faire découvrir les différents arts, la construction, etc. Finalement, l'idée serait de le laisser faire les choses, mais de lui montrer quoi faire. A adapter en fonction du type et degrés de l'handicap.
Si, put*n de malchance, c'est un handicapé physique et mental, là, y'aura pas grand chose à faire... Je pense que dans ce cas, ou bien il faut avoir les moyens de demander l'aide à du personnel spécialisé, ou bien il faudra donner de sa propre personne (en gros, ou bien c'est moi qui reste h24 à ses cotés parce que je ne veux pas le laisser, ou bien ce seront d'autres qui s'en chargeront, mais il faudra bien qu'ils y trouvent eux aussi leur compte), voire les deux.
Mais ce dernier cas du handicape rejoins quand même la différence que je soulignais: handicapé n'est pas branleur. Je suis pour la lutte contre le handicape (à condition de ne pas se mettre à en voir partout), mais je ne suis pas pour l'encouragement du branlage.
Là, je suis pas d'accord car si quelqu'un veut faire bouger les choses, il monte une association (ou un parti) ou en rejoint une existante, et fait entendre la voix de ce groupe. Croire que ce sont uniquement les autres qui font le système (qu'on trouve nul) me semble trop facile.
plus on monte en diplôme et en culture, plus on a du mal à se remettre en question et à admettre des choses simples
Non, je pense que les deux ne sont pas directement corrélés. L'explication de cette impression pourrait être que, justement, un bon niveau d'étude permet de se passer de son intuition quand elle s'avère fausse (cf les paradoxes précédents).
Je suis d'accord que l'échange d'idée est fructueux généralement non pas en changeant d'opinion (souvent de type "croyance"), mais sur l'émergence d'idées neuves. Par exemple, en lisant les pavés, l'idée d'une entité entrepreneuriale étatique me semble maintenant cohérente. Outre certains domaines qui devraient être purement nationalisés (tout ce qui est réseau par exemple, il est très con d'avoir privatisé les autoroutes et les réseaux physiques Internet), il faudrait concevoir une "entreprise publique", qui fonctionnerait sur le même principe que le privé, mais avec l'obligation de ne faire aucun bénéfice. Appliquée aux besoins de base, cette entité tirerait les prix vers le bas sans remettre en cause le principe de concurrence, sans risques l'oisiveté (les salariés n'y seraient pas fonctionnaires).
Non, je n'ai pas d'enfant. Attention, je ne mets pas dans le même panier les handicapés, qui ont un élément physiologique qui les empêche de faire quelque chose de normal (et qui ne trouvent leur place nulle part), et les branleurs qui ne font rien par choix.
Du ragot de couloir à l'entreprise m'a appris (sans source pour le coup) qu'on est à un ratio de 1 élu pour 104 électeurs... Donc, ça coute une blinde ! Pour les retraites, je ne sais pas.
réinjecté dans l'économie car c'est consommé et non épargné
Pas forcément d'accord: l'épargne peut servir aux entreprises, et donc tourner dans l'économie (évidemment, si l'épargne est à l'étranger, elle ne sert pas aux entreprises françaises/européennes).
une vraie démocratie participative sur internet
Par la nature même du réseau, cela ne sera pas possible. Peut-être aura-t-on une possibilité avec des machines quantiques, mais c'est pas pour demain !
Moi perso, j'en ai rien à faire qu'il fasse un arrêt cardiaque à 30 ans
Moi non plus, sauf si la note nous retombe dessus ensuite...
Pour finir sur le cas pratique, si j'avais une feignasse, un rebelle refusant tout et un handicapé, bien que la réponse puisse évoluer avec le temps (et donc l'âge des enfants), je dirai:
→ Causer avec la feignasse et savoir si c'est un désintérêt de tout (auquel cas, j'exposerai que "si t'en a rien à foutre du monde, le monde en aura rien à foutre de toi", libre à toi de le vouloir mais cela me semble pas être une voie agréable à suivre), ou si c'est un désintérêt de certaines choses. Si, par exemple, les notes scolaires sont daubées, et bien peut-être faudrait-il trouver une autre voie. En trouvant ce qui lui plaira, ce qui la passionnera, la personne s'intéressera d'elle même, et se donnera même à fond. Si rien ne l'intéresse, alors sa vie sera triste (drôle de choix). Certains font d'ailleurs la connerie de faire passer les filières de BAC pro pour des seconds choix...!
→ La rebelle refusant tout, il faudra voir la source du malaise. Là, difficile d'être général, mais je soulignerai que si, par exemple, elle refuse toute autorité, alors il ne faudra pas qu'elle s'étonne que les autres refusent la sienne (donc, elle tomberait en "autocratie", ou en isolement, c'est selon). Je dirai que je l'encouragerai à ne pas prendre tout pour vérité absolue, et que chercher de nouvelles voies et idées est une bonne façon de penser la vie. Toutefois, je lui ferai quand même remarquer que d'autres avant elle (ou lui) ont vécus, qu'ils se sont probablement posé ces mêmes questions, ont trouvé des solutions, et que donc, elle n'aurait rien à gagner à tout renier en bloc: mieux vaut creuser ce que les autres ont dit/fait (et ne pas forcément écouter que ceux qui gueulent le plus fort), pour pouvoir s'y greffer et ouvrir une nouvelle voie. On ne crée pas des mondes isolés à partir de rien: on étire le monde existant dans la direction qui nous semble adaptée.
→ Pour l'handicapé, tout dépend... Pour un handicapé physique, j'essaierai de voir s'il ne veut pas compenser son défaut par un mental en béton, car finalement, la personne n'est pas juste son handicape (physique), c'est aussi un esprit. Je m’appuierai surement sur Hawking d'ailleurs, en soulignant que c'est quelqu'un qui a trouvé une passion que son handicape ne gène pas, et qu'il a su s'entourer de personnes capables de l'aider là où il peine (niveau physique), en échange de son aide niveau intellectuel. Après, elle peut prendre comme un défi le fait de dépasser ce handicape (et devenir athlète paralympique). La victoire est d'autant plus savoureuse qu'elle est difficile.
S'il s'agit d'un handicapé mental, alors impossible de faire passer la raison ou la réflexion (par définition), donc il faudrait passer par les sentiments, et jouer sur la partie physique. Par exemple, lui faire découvrir les différents arts, la construction, etc. Finalement, l'idée serait de le laisser faire les choses, mais de lui montrer quoi faire. A adapter en fonction du type et degrés de l'handicap.
Si, put*n de malchance, c'est un handicapé physique et mental, là, y'aura pas grand chose à faire... Je pense que dans ce cas, ou bien il faut avoir les moyens de demander l'aide à du personnel spécialisé, ou bien il faudra donner de sa propre personne (en gros, ou bien c'est moi qui reste h24 à ses cotés parce que je ne veux pas le laisser, ou bien ce seront d'autres qui s'en chargeront, mais il faudra bien qu'ils y trouvent eux aussi leur compte), voire les deux.
Mais ce dernier cas du handicape rejoins quand même la différence que je soulignais: handicapé n'est pas branleur. Je suis pour la lutte contre le handicape (à condition de ne pas se mettre à en voir partout), mais je ne suis pas pour l'encouragement du branlage.