14-03-2015, 03:27 PM
(Modification du message : 14-03-2015, 05:03 PM par Sephi-Chan.)
Je trouve bien malheureux de ce satisfaire du système actuel. Un système où il faut travailler pour vivre, c'est désolant à l'âge de la robotisation et de la technologie.
Encore plus quand ce refus s'appuie sur théorie des assistés qui veut que les chômeurs/bénéficiaire du RSA aient un meilleur niveau de vie que ceux qui travaillent : c'est faux. Ceux qui vivent du RSA et d'aides ont une vie peu enviable : digne à condition de vivre très sobrement. La vérité c'est que plus tu gagnes d'argent, plus tu payes d'impôts et mieux tu vies.
Quel intérêt de comparer le rapport revenu/heures travaillées avec le voisin ? C'est le bonheur de notre famille qui doit importer, plus que de savoir si l'autre vit dignement sans travailler :
Je prends mon exemple : j'étais développeur (à 38K, en télétravail) et je veux devenir professeur des écoles (plutôt 27K, avec des horaires spécifiques). En complément des loisirs classiques (cinéma, restaurants, soirées entre amis), j'aime développer des jeux, le modélisme, découvrir des technologies, apprendre des choses sur l'alimentation/l'agriculture et me déplacer à moto (ce qui implique de l'acheter, de l'assurer et de l'entretenir).
Si on me disait que je peux avoir des journées entièrement libérées d'un travail alimentaire et qui me permet d'assouvir tout ça, je serais très heureux. Mes plaisirs étant relativement sobres, je pourrais probablement les poursuivre sans travailler, ou seulement de temps en temps pour financer un projet plus coûteux (road trip à moto dans un pays étranger, par exemple). En bonus, je pourrais prendre le risque de faire des jeux innovants sans crainte que ça ne marche pas, et si ça marche, j'en fais un complément d'activité (et je paye des impôts sur ce que ça me rapporte).
Si mes loisirs requièrent plus d'argent (tours du monde, pilotage d'hélicoptère, sports mécaniques, etc.), alors oui il faudra travailler de manière plus systématique.
Un système ou chacun pourrait utiliser son temps sur Terre pour vivre une vie plaisante, tout en choisissant de travailler si besoin, me paraît idéal.
Alors oui, quand je travaille je paye un peu pour ceux qui ne travaillent pas (mais le gros du financement vient plutôt de la taxation de marchés boursiers et des bénéfices d'entreprises). Et alors, du moment que je suis heureux et que celui qui ne travaille pas l'est aussi ? Faudrait-il être "plus heureux" que le non-travailleur quand on fait le choix du travail ?
Quand on demande aux gens ce qu'ils feraient d'un revenu de base, rares sont ceux qui choisissent l'oisiveté pure et simple. Déjà parce que c'est chiant, ça va quelques semaines/mois (selon les gens), mais on trouve forcément quelque chose à faire, que ce soit pour soit ou les autres, rémunéré ou non.
De plus, ça enrayerait pas mal de mauvais effets du monde (cassé) dans lequel on vit. Je pense par exemple à l'alimentation : on n'aurait plus besoin d'utiliser des produits nocifs pour produire toujours plus (en monoculture, histoire de faire encore plus de mal aux écosystèmes) en vendant la production toujours moins chère à des centrales d'achat (et les dérives des prix bas, viande de cheval, etc.). Je pense aussi à l'emploi, dont le rapport offre/demande serait chamboulé au profit des employés et des droits sociaux pour le bien-être de tous.
Je vote donc pour l'évolution du modèle du sacrosaint travail, qui selon moi conduit à un monde plus juste.
Encore plus quand ce refus s'appuie sur théorie des assistés qui veut que les chômeurs/bénéficiaire du RSA aient un meilleur niveau de vie que ceux qui travaillent : c'est faux. Ceux qui vivent du RSA et d'aides ont une vie peu enviable : digne à condition de vivre très sobrement. La vérité c'est que plus tu gagnes d'argent, plus tu payes d'impôts et mieux tu vies.
Quel intérêt de comparer le rapport revenu/heures travaillées avec le voisin ? C'est le bonheur de notre famille qui doit importer, plus que de savoir si l'autre vit dignement sans travailler :
- Si ma famille peut vivre heureuse et dignement sans travailler, tant mieux : on a plus de temps les uns pour les autres (et pas seulement la famille) et pour faire des choses gratuites : pour le plaisir, pour le bien commun, ou pour créer un truc afin de s'en mettre plein les fouilles après, peu importe.
- A l'inverse, si j'aime mon boulot et que j'arrive à avoir une vie familiale et personnelle qui me convient, je gagne plus d'argent. Ça m'ouvre les portes vers des loisirs plus coûteux.
Je prends mon exemple : j'étais développeur (à 38K, en télétravail) et je veux devenir professeur des écoles (plutôt 27K, avec des horaires spécifiques). En complément des loisirs classiques (cinéma, restaurants, soirées entre amis), j'aime développer des jeux, le modélisme, découvrir des technologies, apprendre des choses sur l'alimentation/l'agriculture et me déplacer à moto (ce qui implique de l'acheter, de l'assurer et de l'entretenir).
Si on me disait que je peux avoir des journées entièrement libérées d'un travail alimentaire et qui me permet d'assouvir tout ça, je serais très heureux. Mes plaisirs étant relativement sobres, je pourrais probablement les poursuivre sans travailler, ou seulement de temps en temps pour financer un projet plus coûteux (road trip à moto dans un pays étranger, par exemple). En bonus, je pourrais prendre le risque de faire des jeux innovants sans crainte que ça ne marche pas, et si ça marche, j'en fais un complément d'activité (et je paye des impôts sur ce que ça me rapporte).
Si mes loisirs requièrent plus d'argent (tours du monde, pilotage d'hélicoptère, sports mécaniques, etc.), alors oui il faudra travailler de manière plus systématique.
Un système ou chacun pourrait utiliser son temps sur Terre pour vivre une vie plaisante, tout en choisissant de travailler si besoin, me paraît idéal.
Alors oui, quand je travaille je paye un peu pour ceux qui ne travaillent pas (mais le gros du financement vient plutôt de la taxation de marchés boursiers et des bénéfices d'entreprises). Et alors, du moment que je suis heureux et que celui qui ne travaille pas l'est aussi ? Faudrait-il être "plus heureux" que le non-travailleur quand on fait le choix du travail ?
Quand on demande aux gens ce qu'ils feraient d'un revenu de base, rares sont ceux qui choisissent l'oisiveté pure et simple. Déjà parce que c'est chiant, ça va quelques semaines/mois (selon les gens), mais on trouve forcément quelque chose à faire, que ce soit pour soit ou les autres, rémunéré ou non.
De plus, ça enrayerait pas mal de mauvais effets du monde (cassé) dans lequel on vit. Je pense par exemple à l'alimentation : on n'aurait plus besoin d'utiliser des produits nocifs pour produire toujours plus (en monoculture, histoire de faire encore plus de mal aux écosystèmes) en vendant la production toujours moins chère à des centrales d'achat (et les dérives des prix bas, viande de cheval, etc.). Je pense aussi à l'emploi, dont le rapport offre/demande serait chamboulé au profit des employés et des droits sociaux pour le bien-être de tous.
Je vote donc pour l'évolution du modèle du sacrosaint travail, qui selon moi conduit à un monde plus juste.