12-03-2015, 09:33 PM
Sur l'ultra-libéral, oui, c'est cela. J'ajouterai que je rejoins les pensées de Friedman (donc, je rejette l'Etat Providence), mais pour autant, je ne suis pas pour la disparition de tous les services publiques (il me semble par exemple stupide d'avoir privatisé les autoroutes).
Pas d'accord en revanche sur l'éducation: le fondement de l'éducation (< collège) est l'insertion social (en théorie...!), c'est à dire savoir lire, écrire et compter pour être capable de structurer sa pensée et de communiquer avec les autres (on rejoint l'idée de l'échange commercial, sauf que c'est ici pour des échanges sociaux). Ajoutons à cela l'aspect culturel (histoire, philo) qui est une composante sociale étalée dans le temps.
Après le collège (après 16 ans donc, notons que l'école est obligatoire jusqu'à 16 ans car justement cette partie de l'éducation constitue le socle social), oui, on tombe dans "l'école à visée professionnelle", car on a justement franchi le cap du primaire obligatoire.
D'ailleurs, rien n'empêche de retourner sur les bancs de l'école pour se cultiver (certains de ma promo ont fait des doubles cursus en allant suivre des cours de philo ou de lettres à l'université, par simple curiosité). D'accord, on n'a pas forcément le temps et il existe des canaux moins chronophages pour les curieux, mais on peut le faire.
Je pense que le capitalisme débridé qui ne fait qu'empirer les choses vient du fait que notre 1% de population produit >3% du PIB mondial. Donc, oui, on est le dessus du panier et comme la mondialisation est une forme de socialisme économique planétaire (il y a un coté "répartition de richesses" à la délocalisation, qui revient à amener la richesse de l'entreprise dans un pays tiers), on va devoir faire des efforts pour rester en haut de ce panier.
Rien ne t'interdis de refuser d'acheter une marque parce qu'elle produit à Babel Oued ou parce qu'elle(s) a(ont) enflée(s) les éleveurs laitiers. Si t'es prêt à payer plus cher le produit Français, et que le reste de la population suit le mouvement, les entreprises reviendront.
Ok, je comprends mieux l'histoire de l'AE qui fait baisser les salaires, mais je ne suis pas d'accord, car certes l'AE sera moins cher, mais le CDI sécurise l'entreprise: l'AE peut refuser un contrat (le CDI ne peut pas refuser le boulot de son boss, sinon c'est une démission), l'AE peut fixer ses prix librement (le CDI est à salaire arrêté, réévalué seulement chaque année), l'AE n'est pas en contrat exclusif (il peut mener une presta pour l'entreprise A, et une autre pour l'entreprise B qui est sa concurrente), etc. Il y a donc plein de facteur qui peuvent justifier l'écart de coût entre une presta AE et un CDI. D'ailleurs, s'il n'y avait pas cet écart, toutes les entreprises auraient déjà viré leurs CDI pour de l'AE.
Pas d'accord en revanche sur l'éducation: le fondement de l'éducation (< collège) est l'insertion social (en théorie...!), c'est à dire savoir lire, écrire et compter pour être capable de structurer sa pensée et de communiquer avec les autres (on rejoint l'idée de l'échange commercial, sauf que c'est ici pour des échanges sociaux). Ajoutons à cela l'aspect culturel (histoire, philo) qui est une composante sociale étalée dans le temps.
Après le collège (après 16 ans donc, notons que l'école est obligatoire jusqu'à 16 ans car justement cette partie de l'éducation constitue le socle social), oui, on tombe dans "l'école à visée professionnelle", car on a justement franchi le cap du primaire obligatoire.
D'ailleurs, rien n'empêche de retourner sur les bancs de l'école pour se cultiver (certains de ma promo ont fait des doubles cursus en allant suivre des cours de philo ou de lettres à l'université, par simple curiosité). D'accord, on n'a pas forcément le temps et il existe des canaux moins chronophages pour les curieux, mais on peut le faire.
Je pense que le capitalisme débridé qui ne fait qu'empirer les choses vient du fait que notre 1% de population produit >3% du PIB mondial. Donc, oui, on est le dessus du panier et comme la mondialisation est une forme de socialisme économique planétaire (il y a un coté "répartition de richesses" à la délocalisation, qui revient à amener la richesse de l'entreprise dans un pays tiers), on va devoir faire des efforts pour rester en haut de ce panier.
Rien ne t'interdis de refuser d'acheter une marque parce qu'elle produit à Babel Oued ou parce qu'elle(s) a(ont) enflée(s) les éleveurs laitiers. Si t'es prêt à payer plus cher le produit Français, et que le reste de la population suit le mouvement, les entreprises reviendront.
Ok, je comprends mieux l'histoire de l'AE qui fait baisser les salaires, mais je ne suis pas d'accord, car certes l'AE sera moins cher, mais le CDI sécurise l'entreprise: l'AE peut refuser un contrat (le CDI ne peut pas refuser le boulot de son boss, sinon c'est une démission), l'AE peut fixer ses prix librement (le CDI est à salaire arrêté, réévalué seulement chaque année), l'AE n'est pas en contrat exclusif (il peut mener une presta pour l'entreprise A, et une autre pour l'entreprise B qui est sa concurrente), etc. Il y a donc plein de facteur qui peuvent justifier l'écart de coût entre une presta AE et un CDI. D'ailleurs, s'il n'y avait pas cet écart, toutes les entreprises auraient déjà viré leurs CDI pour de l'AE.