"Manipuler les termes"... Non, c'est juste de la rigueur: on parlait du bouclier fiscal, j'ai répondu sur le bouclier fiscal. Vouloir contredire cette source en utilisant des articles qui parlent sur un plan plus large n'est pas recevable, et pour moi, c'est vraiment là que le "jeu sur les termes" se pose.
Ces 75G€ de recettes qui "disparaissent", ce sont juste des sous qui au lieu d'être aspirés par l'Etat sont restés dans la poche de ceux qui gagnent de l'argent (les heures sup', c'est du pas du revenu du capital), argent qui fait alors tourner l'économie, et bien mieux que l'impôt puisque oui, je crois que dépenser son argent pour soi pousse à l'optimisation.
Le pavé était digeste
Je suis d'accord que le civisme (et la cohésion nationale) ont du plomb dans l'aile, et je regrette aussi que certaines bonnes idées soient jetées sous prétexte que "c'est l'autre qui les as eues" (façon l'un fait une loi, l'autre la défait au mandat suivant; y'a peut-être là une grosse source du désintérêt de la politique). J'aime bien la droite qui encourage l'esprit d'entreprise. J'ai aussi bien aimé le discours de Vals pour ces départementales.
Mon propos a été mal interprété: Si l'entreprise pouvait tenir en engraissant ses actionnaires, elle le ferait, mais même des financiers convaincus disent le contraire: sur le long terme, de telles entreprises se casseront la figure d'elles mêmes, façon pyramide de Ponzi ou bulle spéculative.
Attention, lancer son entreprise ne veut pas dire se lancer en indépendant: un groupe peut très bien se construire sur un projet commun et lancer son affaire. La différence, c'est que je pense qu'il est facile de critiquer le patron établi, mais quand on veut justement suivre le même chemin que lui, on se rend compte que ce n'est pas si facile que cela, et que ce travail (qu'on ne voit pas directement) se paie.
Je rejoins @lucard: le salaire à vie des retraités/fonctionnaires vient de l'impôt des autres.
Je trouve cela triste d'être enfermé dans une telle optique de lutte des classes... Pour moi, si le salarié se met en position défensive (voire agressive), le patron fera de même. Pour moi, signer un CDI ou un contrat, c'est s'engager dans un projet. Il y a pléthore de projets en attente et d'opportunités à saisir. Alors certes, avec une famille, en ayant acheté son appart', etc, on est moins libre, mais ces situations découlent de choix: un CDI, c'est cool car c'est sécurisé, mais du coup, par définition, c'est moins libre. Faut faire la part des choses, et choisir ce qui nous plait.
Au fait, vous excluez de la notion de peuple tous ceux qui sont plus riches (ces "malades mentaux") que les autres?! Au contraire, je pense que tant qu'on continue à jalouser ainsi ceux qui réussissent, on les forcera à se tenir à l'écart, selon le même schéma qui pousse les plus aisés à éviter les quartiers HLM. Je trouve dommage qu'il soit presque honteux de gagner plus que son voisin. Je trouve dommage que l'on préfère l'égalité à la justice (oui, je n'aime pas vraiment notre devise). Je trouve dommage de vouloir faire du Robin des Bois en volant les riches pour donner aux pauvres, plutôt que de voler seulement les voleurs.
Je ne suis pas d'accord pour que l'Etat agisse directement sur l'économie (sauf sur les points d'intérêt nationaux comme la Défense ou sur les biens publics comme les réseaux) car c'est pour moi la sphère privée, ce sont des choix personnels (des choix de carrière). Agir sur l'éducation, pourquoi pas, mais sans tomber dans le travers inverse d contre-bourrage de crâne: en quelque sorte, il faudrait présenter indépendamment les possibilités existantes et laisser choisir.
Je trouve que certains systèmes ultra-communautaires reviennent à remplacer ceux que vous voyez comme des vautours par d'autres vautours. La différence pour moi est que les vautours libéraux ne vous obligent pas à bosser pour eux (rien n'interdit d'aller vivre à la campagne avec des agriculteurs), alors que les impositions et systèmes communautaires n'offrent aucune place à la prise de décision personnelle (à moins de mettre en place la possibilité de choisir si on veut payer ses impôts ou non? Si on les paye, on aura les assurances chômage, la retraite etc, sinon, on les a pas? Ce serait à creuser comme idée).
Ces 75G€ de recettes qui "disparaissent", ce sont juste des sous qui au lieu d'être aspirés par l'Etat sont restés dans la poche de ceux qui gagnent de l'argent (les heures sup', c'est du pas du revenu du capital), argent qui fait alors tourner l'économie, et bien mieux que l'impôt puisque oui, je crois que dépenser son argent pour soi pousse à l'optimisation.
Le pavé était digeste
Je suis d'accord que le civisme (et la cohésion nationale) ont du plomb dans l'aile, et je regrette aussi que certaines bonnes idées soient jetées sous prétexte que "c'est l'autre qui les as eues" (façon l'un fait une loi, l'autre la défait au mandat suivant; y'a peut-être là une grosse source du désintérêt de la politique). J'aime bien la droite qui encourage l'esprit d'entreprise. J'ai aussi bien aimé le discours de Vals pour ces départementales.
Mon propos a été mal interprété: Si l'entreprise pouvait tenir en engraissant ses actionnaires, elle le ferait, mais même des financiers convaincus disent le contraire: sur le long terme, de telles entreprises se casseront la figure d'elles mêmes, façon pyramide de Ponzi ou bulle spéculative.
Attention, lancer son entreprise ne veut pas dire se lancer en indépendant: un groupe peut très bien se construire sur un projet commun et lancer son affaire. La différence, c'est que je pense qu'il est facile de critiquer le patron établi, mais quand on veut justement suivre le même chemin que lui, on se rend compte que ce n'est pas si facile que cela, et que ce travail (qu'on ne voit pas directement) se paie.
Je rejoins @lucard: le salaire à vie des retraités/fonctionnaires vient de l'impôt des autres.
Je trouve cela triste d'être enfermé dans une telle optique de lutte des classes... Pour moi, si le salarié se met en position défensive (voire agressive), le patron fera de même. Pour moi, signer un CDI ou un contrat, c'est s'engager dans un projet. Il y a pléthore de projets en attente et d'opportunités à saisir. Alors certes, avec une famille, en ayant acheté son appart', etc, on est moins libre, mais ces situations découlent de choix: un CDI, c'est cool car c'est sécurisé, mais du coup, par définition, c'est moins libre. Faut faire la part des choses, et choisir ce qui nous plait.
Au fait, vous excluez de la notion de peuple tous ceux qui sont plus riches (ces "malades mentaux") que les autres?! Au contraire, je pense que tant qu'on continue à jalouser ainsi ceux qui réussissent, on les forcera à se tenir à l'écart, selon le même schéma qui pousse les plus aisés à éviter les quartiers HLM. Je trouve dommage qu'il soit presque honteux de gagner plus que son voisin. Je trouve dommage que l'on préfère l'égalité à la justice (oui, je n'aime pas vraiment notre devise). Je trouve dommage de vouloir faire du Robin des Bois en volant les riches pour donner aux pauvres, plutôt que de voler seulement les voleurs.
Je ne suis pas d'accord pour que l'Etat agisse directement sur l'économie (sauf sur les points d'intérêt nationaux comme la Défense ou sur les biens publics comme les réseaux) car c'est pour moi la sphère privée, ce sont des choix personnels (des choix de carrière). Agir sur l'éducation, pourquoi pas, mais sans tomber dans le travers inverse d contre-bourrage de crâne: en quelque sorte, il faudrait présenter indépendamment les possibilités existantes et laisser choisir.
Je trouve que certains systèmes ultra-communautaires reviennent à remplacer ceux que vous voyez comme des vautours par d'autres vautours. La différence pour moi est que les vautours libéraux ne vous obligent pas à bosser pour eux (rien n'interdit d'aller vivre à la campagne avec des agriculteurs), alors que les impositions et systèmes communautaires n'offrent aucune place à la prise de décision personnelle (à moins de mettre en place la possibilité de choisir si on veut payer ses impôts ou non? Si on les paye, on aura les assurances chômage, la retraite etc, sinon, on les a pas? Ce serait à creuser comme idée).