13-09-2014, 08:43 PM
Oui je voulais aussi parler de ça : quand tu réfléchis à ta stratégie sur un jeu tu peux très bien prendre des notes, voire effectuer des calculs à main levée sur ton coin de nappe. L'étape suivante serait de faire une feuille Excel puisque c'est un outil approprié. Ce ne sont que deux formes d'un même processus : avoir des données en entrée (via la "sortie" écran"), calculer ce qui doit être fait, et le transmettre en sortie (via l'"entrée" clavier/formulaire).
Donc, plusieurs choses.
Premièrement, il sera à mon avis impossible d'établir une limite nette entre triche et non-triche sur une échelle d' « automatisation » de la réflexion et des calculs. Entre le bout de papier et la feuille Excel, on peut placer le shell PHP/erlang/python/programme favori, on peut placer des outils conceptuels avancés d'économie disponibles à seulement certains universitaires, etc. Donc, dire que par exemple les logiciels tiers sont interdits ne rime à rien. (On imagine ici qu'on aurait un moyen certain de les bloquer).
Ensuite, il y a la notion de partage, et on sort du domaine de la triche au sens simple du terme. Si quelqu'un crée un outil d'aide à la réflexion sous forme de .xls (par exemple) c'est une chose, et comme le souligne Xenos c'est une bonne chose, ça veut dire que le jeu permet de se creuser pas mal le cerveau. Mais qu'ensuite cette personne partage cet outil à un nombre restreint d'individus c'est autre chose. On peut compter sur le fait que ce genre d'outils sera mis en ligne et disponible au plus grand nombre mais ce n'est pas toujours le cas. Ici la notion de triche est bien différente. Vis-à-vis de l'« accord tacite de base » il est assez difficile de se situer. Par exemple, l'outil pourrait être la simple connaissance, à force de theorycraft, d'une formule de calcul utilisée par le moteur de jeu. Comment situer en termes de triche l'utilisation d'un tel savoir ? Difficile.
Du coup, développer soi même son système de pathfinding et l'utiliser, pour moi, ce n'est pas de la triche. Par contre, utiliser celui d'un autre, je ne sais pas. On a bien sûr envie de dire que oui mais il nous faut mieux encadrer toutes ces notions. Par exemple, séparer des actions qui tuent le jeu mais qui ne sont pas forcément de la triche (la feuille excel qui permet à une alliance de ne plus jamais perdre mais qui ne fait que du calcul) et la triche « naturelle », celle sur laquelle on s'accorde, qui consite à contrevenir aux règles explicites du jeu.
Donc, plusieurs choses.
Premièrement, il sera à mon avis impossible d'établir une limite nette entre triche et non-triche sur une échelle d' « automatisation » de la réflexion et des calculs. Entre le bout de papier et la feuille Excel, on peut placer le shell PHP/erlang/python/programme favori, on peut placer des outils conceptuels avancés d'économie disponibles à seulement certains universitaires, etc. Donc, dire que par exemple les logiciels tiers sont interdits ne rime à rien. (On imagine ici qu'on aurait un moyen certain de les bloquer).
Ensuite, il y a la notion de partage, et on sort du domaine de la triche au sens simple du terme. Si quelqu'un crée un outil d'aide à la réflexion sous forme de .xls (par exemple) c'est une chose, et comme le souligne Xenos c'est une bonne chose, ça veut dire que le jeu permet de se creuser pas mal le cerveau. Mais qu'ensuite cette personne partage cet outil à un nombre restreint d'individus c'est autre chose. On peut compter sur le fait que ce genre d'outils sera mis en ligne et disponible au plus grand nombre mais ce n'est pas toujours le cas. Ici la notion de triche est bien différente. Vis-à-vis de l'« accord tacite de base » il est assez difficile de se situer. Par exemple, l'outil pourrait être la simple connaissance, à force de theorycraft, d'une formule de calcul utilisée par le moteur de jeu. Comment situer en termes de triche l'utilisation d'un tel savoir ? Difficile.
Du coup, développer soi même son système de pathfinding et l'utiliser, pour moi, ce n'est pas de la triche. Par contre, utiliser celui d'un autre, je ne sais pas. On a bien sûr envie de dire que oui mais il nous faut mieux encadrer toutes ces notions. Par exemple, séparer des actions qui tuent le jeu mais qui ne sont pas forcément de la triche (la feuille excel qui permet à une alliance de ne plus jamais perdre mais qui ne fait que du calcul) et la triche « naturelle », celle sur laquelle on s'accorde, qui consite à contrevenir aux règles explicites du jeu.