20-01-2012, 03:17 PM
Le sujet est bien passionnant, comment n'ai je pas pu y prendre part ^^.
Si l'on souhaite des systèmes simples, autant reprendre les principes cité plus haut.
Mais je pense qu'on gagnerait à retrouver des compte rendus de campagne Romaine, grècques et francs.
J'avais joué à un jeu (impossible de retrouver le nom !) dans lequel on pouvait batir des chateaux et gérer les conflits. Dans ce jeu, il y avait une unité dit "tunnelier" qui creusaient des tunnels par dessous les remparts ... Je me suis dit que c'était comme le lancer d'huile bouillante, une abération historique.
Que nenni ... dans certains sièges, il y avait plus de mort sous-terre que sur terre.
Creuser des tunnels étaient une occupation au même titres que cuisinier, chasseur lors de campagne longue.
Par ailleurs, la cavalerie souvent jugée comme illustre et fortement utile ... n'est dans les faits qu'une toute petite partie de l'armée. Elles sont souvent constitués de nobles qui s'illustrent facilement dans les combats car combattants contre des paysans amoindris.
La cadence de tir des trébuchets et autres catapultes est très lente ... compte 3 bons jours pour monter une catapulte, et presque autant pour tirer une 10 aine de cailloux (faut les trouver les cailloux). D'ailleurs, saviez vous que les catapultes étaient quasiment toujours construites sur place ? et laissé à l'abandon ensuite ?
Par ailleurs un siège devrait prendre en compte, le moral, la fatigue, la faim, l'éloignement du pays, la désertion, l'influence des leader, la gronde, la paye, la peur, la différence de climat avec leur terre natale, le but de la campagne, la richesse espérée ...
Beacoup de leader invoquait des divinités pour encourager les troupes partisantes.
Après, dans la partie tactique ... un point qui me semble important avant de parler de bataillon ... c'est l'état de formation des troupes. J'imagine que finalement, dans nos jeux médiévaux, rares devraient être les armées qui se battent en rangs d'oignons. Vous imaginez des orcs en formation carrée ?
Là encore, je vous encourage à voir les quelques premiers épisodes de la série ROME et de vous focaliser sur la manière dont sont traités les combats avec les gaulois. Bien qu'ils s'agissent d'une série américaine, je trouve que le rendu de ces scènes s'approchent beaucoup de ce que j'imagine de cette époque.
On comprend l'utilisation des énormes boucliers romains ainsi que la fonction des soldats qui se situent derière le bouclier.
Autre points à tenir en compte ... La surprise et la méconnaissance des unités adverses. Combien de jeu permettent de savoir à l'unijambiste près, l'exacte composition de l'armée adverse.
Je pense qu'à l'époque médiévale et antérieur, les chefs d'armées n'étaient même pas au courant du nombre de soldats dans sa propre armée ...
Chez les romains, les légions étaient dirigées par un chef, qui avait toute une hiérarchie de centurion qui maitrisait leurs troupes. Cependant, ils n'avaient qu'une vision globale.
La méconnaissance de l'adverse a amené beaucoup de défaite. Par exemple, l'apparition des éléphants contre les romains, les ont mis en déroute pendant un premier temps.
Puis les romains ont apris, compris et mis en place une stratégié. Les éléphants ayant peur du feu, il suffit de provoquer cette peur pour que le poids des éléphants ne se retournent contre leur propre armée. Cela signa l'arrêt de l'utilisation des éléphants comme moyen de combat.
Les unités (individus, groupe et armée) ont normalement une conscience et ne sont pas munis de téléphone cellulaire. Dans les combats, il faut prendre en compte l'inertie d'actions d'une troupe.
Si des archers mettent à mal une troupe de cavaliers, ce n'est pas lorsqu'une flèche transperce le dernier cavalier que d'un coup, tous les archers se mettent à tirer sur une autre cible. Les hésitations, le tatonnement me semble important surtout pendant un conflit important. Rares sont les personnes qui gardent leur sang froid durant de tels épreuves.
Deplus, une unité (à moins d'être hyper entrainé) n'ira pas se battre sans espoir. La rédition, la fuite, la perte de capacité lié à la peur sont autant d'éléments à prendre en compte. Bref tenir compte de l'identité et des intentions individuels me semblent important.
Lorsqu'un combat est gagné ... les troupes survivantes ne s'arrêtent pas toute d'un coup. Il faut plusieurs heures pour faire cesser un combat.
bon, c'est décousu ... mais je n'ai pas toujours le temps de refaire au propre ^^. Et puis, c'est un brainstorming non ?
kéké
Si l'on souhaite des systèmes simples, autant reprendre les principes cité plus haut.
Mais je pense qu'on gagnerait à retrouver des compte rendus de campagne Romaine, grècques et francs.
J'avais joué à un jeu (impossible de retrouver le nom !) dans lequel on pouvait batir des chateaux et gérer les conflits. Dans ce jeu, il y avait une unité dit "tunnelier" qui creusaient des tunnels par dessous les remparts ... Je me suis dit que c'était comme le lancer d'huile bouillante, une abération historique.
Que nenni ... dans certains sièges, il y avait plus de mort sous-terre que sur terre.
Creuser des tunnels étaient une occupation au même titres que cuisinier, chasseur lors de campagne longue.
Par ailleurs, la cavalerie souvent jugée comme illustre et fortement utile ... n'est dans les faits qu'une toute petite partie de l'armée. Elles sont souvent constitués de nobles qui s'illustrent facilement dans les combats car combattants contre des paysans amoindris.
La cadence de tir des trébuchets et autres catapultes est très lente ... compte 3 bons jours pour monter une catapulte, et presque autant pour tirer une 10 aine de cailloux (faut les trouver les cailloux). D'ailleurs, saviez vous que les catapultes étaient quasiment toujours construites sur place ? et laissé à l'abandon ensuite ?
Par ailleurs un siège devrait prendre en compte, le moral, la fatigue, la faim, l'éloignement du pays, la désertion, l'influence des leader, la gronde, la paye, la peur, la différence de climat avec leur terre natale, le but de la campagne, la richesse espérée ...
Beacoup de leader invoquait des divinités pour encourager les troupes partisantes.
Après, dans la partie tactique ... un point qui me semble important avant de parler de bataillon ... c'est l'état de formation des troupes. J'imagine que finalement, dans nos jeux médiévaux, rares devraient être les armées qui se battent en rangs d'oignons. Vous imaginez des orcs en formation carrée ?
Là encore, je vous encourage à voir les quelques premiers épisodes de la série ROME et de vous focaliser sur la manière dont sont traités les combats avec les gaulois. Bien qu'ils s'agissent d'une série américaine, je trouve que le rendu de ces scènes s'approchent beaucoup de ce que j'imagine de cette époque.
On comprend l'utilisation des énormes boucliers romains ainsi que la fonction des soldats qui se situent derière le bouclier.
Autre points à tenir en compte ... La surprise et la méconnaissance des unités adverses. Combien de jeu permettent de savoir à l'unijambiste près, l'exacte composition de l'armée adverse.
Je pense qu'à l'époque médiévale et antérieur, les chefs d'armées n'étaient même pas au courant du nombre de soldats dans sa propre armée ...
Chez les romains, les légions étaient dirigées par un chef, qui avait toute une hiérarchie de centurion qui maitrisait leurs troupes. Cependant, ils n'avaient qu'une vision globale.
La méconnaissance de l'adverse a amené beaucoup de défaite. Par exemple, l'apparition des éléphants contre les romains, les ont mis en déroute pendant un premier temps.
Puis les romains ont apris, compris et mis en place une stratégié. Les éléphants ayant peur du feu, il suffit de provoquer cette peur pour que le poids des éléphants ne se retournent contre leur propre armée. Cela signa l'arrêt de l'utilisation des éléphants comme moyen de combat.
Les unités (individus, groupe et armée) ont normalement une conscience et ne sont pas munis de téléphone cellulaire. Dans les combats, il faut prendre en compte l'inertie d'actions d'une troupe.
Si des archers mettent à mal une troupe de cavaliers, ce n'est pas lorsqu'une flèche transperce le dernier cavalier que d'un coup, tous les archers se mettent à tirer sur une autre cible. Les hésitations, le tatonnement me semble important surtout pendant un conflit important. Rares sont les personnes qui gardent leur sang froid durant de tels épreuves.
Deplus, une unité (à moins d'être hyper entrainé) n'ira pas se battre sans espoir. La rédition, la fuite, la perte de capacité lié à la peur sont autant d'éléments à prendre en compte. Bref tenir compte de l'identité et des intentions individuels me semblent important.
Lorsqu'un combat est gagné ... les troupes survivantes ne s'arrêtent pas toute d'un coup. Il faut plusieurs heures pour faire cesser un combat.
bon, c'est décousu ... mais je n'ai pas toujours le temps de refaire au propre ^^. Et puis, c'est un brainstorming non ?
kéké