24-06-2010, 09:00 PM
Légiférer n'est pas à mes yeux la solution à ce genre problèmes. Effectivement dans le cadre de la chine, c'est plutôt un contrôle politique qu'un contrôle moral ce qui au fond ne me choque pas. Dans un pays au contrôle des médias importants je ne trouve pas ça plus grave que le reste. On peut rentrer dans la critique du pays en soit mais la loi est en accord avec leur politique donc oui c'est mauvais mais nous n'y changerons rien. Ce qui m'inquiète plutôt c'est les réactions en Europe de l'ouest et aux Etats-Unis. C'est assez marrant, pour revenir sur un fait historique, ça me rappelle la prohibition, le pays connaissait des problèmes d'alcoolismes alors on à interdit l'alcool ça n'a rien résolu alors que la politique d'éducation aux dangers du tabac aux Etats-Unis à très bien fonctionné. Les lois ne sont jamais une solution face aux problèmes d'addiction et de réactions violentes face à un contenu immoral ou sanglant. La réponse se situe toujours à mes yeux dans l'éducation de la population. J'ai personellement eu une famille très flexible au niveau des contenus interdits aux mineurs et ce genre de chose et un frère plus âgé, j'ai été confronté dès mon plus jeune âge à des films "choquants" puis à des jeux de même. A l'époque certains décriaient mes parents parce qu'ils me laissaient regarder ce genre de choses ou encore jouer à des jeux comme Carmageddon (un jeu de voiture ou écraser des gens rapportent des points et encore plus si ce sont des agents de police), ce jeu même qui à subi une censure qui à remplacé tous les piétons par des zombies. Je suis probablement l'un des jeunes membres de ce forum (20 ans), donc j'ai grandi directement dans le milieu du jeu vidéo et de la montée en violence de ces derniers depuis mes premiers jeux (mario et le tir au canards pour en citer deux) et si j'étais déséquilibré cela ne viendrait certainement pas de jeux tels que Postal (un jeu qui commençait par le renvoi du joueur de sa boîte de jeux vidéos et où il devait ensuite se frayer un chemin à travers un groupe de parents manifestant contre les jeux violents à coup de pelle. Cette merveille permettait de découper des têtes et de jouer au golf avec à la pelle, ou encore d'uriner sur les gens ce qui les faisait vomir ahah.). Ce qui est drôle c'est que dans tous ces débats ce qui m'a le plus choqué dans les moyens d'expression ça reste les livres, lisant par curiosité les Chants de Maldoror de Lautréamont je me suis presque senti violé alors que c'était des années après avoir vu Tetsuo (qui m'avait momentanément choqué par sa violence mais pas traumatisé comme cet ouvrage). Un livre qui traite de pédophilie, de sadisme et de toutes les pires perversités qui pourraient traverser la tête d'un homme. Etonnamment j'avais 14 ans à l'époque et à la librairie personne ne m'a embêté lorsque j'ai lu ces chants. Par contre montrer une fille nue, un viol ou encore un meurtre barbare choque les gens alors que ce ne sont que des faits. La solution à mes yeux est d'éduquer les joueurs plutôt que de museler les créateurs de jeux. On critique les MMO mais le contenu est bien moins violent qu'un Resident Evil qui est déjà très soft.
En écoutant des pédopsychiatres sur le sujet de l'addiction au jeu vidéo j'ai souvent très envie de rire. Ils confondent le problème et sa cause dans la majorité des cas et dans les autres ils généralisent. Pour avoir connu différents types d'accros aux jeux-vidéos je sais que la plupart sont très différents et jouent pour des raisons différentes. Sur ce forum nous avons d'ailleurs un exemple très positif de l'influence des jeux, cela à stimulé notre créativité, nous à poussé à apprendre de nouvelles compétences à pour certains d'entre nous à en faire notre métier, et je pense que nous avons tous touchés à des jeux qui montraient des scènes plutôt violentes et immorales. J'ai été à un moment de ma vie un no-life de Counter Strike mais je ne joue plus depuis des années mais on me considère encore comme tel, non pas parce que je joue excessivement mais parce que je passe beaucoup de temps sur mon ordinateur. Et oui effectivement j'y passe beaucoup de temps, Je fais du design, je lis des livres et des articles, je regarde des films, il m'arrive de jouer à des jeux, d'utiliser des messageries instantannées. Mais pour cesser de déblatérer un discours déstructuré et probablement assez peu cohérent je finirais par poser la question : Et facebook, et twitter, et myspace... ne sont-ils pas plus dangereux que nos jeux ? Exhibition, compétitivité, ce sont des activités qui monopolisent le temps libre de beaucoup de gens. Nous trouverons toujours des problèmes dans notre société ne pointons pas du doigt un seul phénomène pour l'accuser de tous les maux de la planète.
En écoutant des pédopsychiatres sur le sujet de l'addiction au jeu vidéo j'ai souvent très envie de rire. Ils confondent le problème et sa cause dans la majorité des cas et dans les autres ils généralisent. Pour avoir connu différents types d'accros aux jeux-vidéos je sais que la plupart sont très différents et jouent pour des raisons différentes. Sur ce forum nous avons d'ailleurs un exemple très positif de l'influence des jeux, cela à stimulé notre créativité, nous à poussé à apprendre de nouvelles compétences à pour certains d'entre nous à en faire notre métier, et je pense que nous avons tous touchés à des jeux qui montraient des scènes plutôt violentes et immorales. J'ai été à un moment de ma vie un no-life de Counter Strike mais je ne joue plus depuis des années mais on me considère encore comme tel, non pas parce que je joue excessivement mais parce que je passe beaucoup de temps sur mon ordinateur. Et oui effectivement j'y passe beaucoup de temps, Je fais du design, je lis des livres et des articles, je regarde des films, il m'arrive de jouer à des jeux, d'utiliser des messageries instantannées. Mais pour cesser de déblatérer un discours déstructuré et probablement assez peu cohérent je finirais par poser la question : Et facebook, et twitter, et myspace... ne sont-ils pas plus dangereux que nos jeux ? Exhibition, compétitivité, ce sont des activités qui monopolisent le temps libre de beaucoup de gens. Nous trouverons toujours des problèmes dans notre société ne pointons pas du doigt un seul phénomène pour l'accuser de tous les maux de la planète.