Les patrons, c'est comme les gens. Y'en a des cons, des cools, des bosseurs, des flemmards, ceux qui recherchent le profit, d'autres qui veulent simplement faire vivre leur entreprise. Actuellement, j'en ai connu une bonne demi douzaine.
Il y en a certains sur lesquels je cracherai volontiers (celui qui te vire soudainement en période d'essai parce que le client n'a plus besoin de tes services et qu'il n'a pas d'opportunités pour te placer ailleurs), d'autre pour lesquels j'ai beaucoup de reconnaissance (patron de start-up à la communication transparente qui a hyper bien protégé socialement ses employés au détriment de ses propres intérêts). J'ai même eu un patron radicalement ancré à gauche politiquement... C'est pour dire.
Un patron qui ne rémunère pas les stagiaires est peut être un gros radin. C'est peut être aussi un type pragmatique qui estime que l'expérience apportée en entreprise est déjà une rémunération en elle même. Ou alors un dirigeant qui va profiter de cette main d'oeuvre peu qualifiée et bon marché pour sortir sa société d'une situation difficile financièrement.
Et que dire du patron qui payait ses stagiaires en fonction de leur situation (chez papa/maman -> simple remboursement des frais, universitaire avec loyer -> salaire réel). La faute aux patrons ou au vide juridique ?
Actuellement, je suis dans l'une des rares grosses boites du secteur automobile qui n'a licencié aucun de ses permanents dans le pays malgré la crise qui l'a frappée de plein fouet. Les salariés ont fait des efforts pour ça en acceptant une perte temporaire de salaire allant de 8 à 30% (8% pour les ouvriers, 30% pour les cadres supérieurs). Les cadres dirigeants ont été sabrés jusqu'à hauteur de 75% de leurs revenus. Tout ceci a été décidé après une consultation du personnel relayée par les syndicats. Pas de heurts, pas de drames, juste des négociations avec des gens ouverts et responsables.
Loin de moi l'envie de faire l'apologie des patrons, il existe bien trop de malhonnêteté chez certains entrepreneurs pour leur dresser un piédestal. Mais on verra si plus tard, dans l'hypothèse ou vous deviendriez cadre responsable ou patron, vous aurez l'intégrité morale et les moyens financier de mettre en application les principes que vous avez actuellement sur l'utilisation et la rémunération de stagiaires. C'est quand on a les deux pieds dedans qu'on se rend compte que la tâche n'est pas si facile.
Même si cette réponse est trop longue pour finir sur une véritable antépiphore, je conclurai en reprenant ma première phrase : les patrons, c'est comme les gens.
Il y en a certains sur lesquels je cracherai volontiers (celui qui te vire soudainement en période d'essai parce que le client n'a plus besoin de tes services et qu'il n'a pas d'opportunités pour te placer ailleurs), d'autre pour lesquels j'ai beaucoup de reconnaissance (patron de start-up à la communication transparente qui a hyper bien protégé socialement ses employés au détriment de ses propres intérêts). J'ai même eu un patron radicalement ancré à gauche politiquement... C'est pour dire.
Un patron qui ne rémunère pas les stagiaires est peut être un gros radin. C'est peut être aussi un type pragmatique qui estime que l'expérience apportée en entreprise est déjà une rémunération en elle même. Ou alors un dirigeant qui va profiter de cette main d'oeuvre peu qualifiée et bon marché pour sortir sa société d'une situation difficile financièrement.
Et que dire du patron qui payait ses stagiaires en fonction de leur situation (chez papa/maman -> simple remboursement des frais, universitaire avec loyer -> salaire réel). La faute aux patrons ou au vide juridique ?
Actuellement, je suis dans l'une des rares grosses boites du secteur automobile qui n'a licencié aucun de ses permanents dans le pays malgré la crise qui l'a frappée de plein fouet. Les salariés ont fait des efforts pour ça en acceptant une perte temporaire de salaire allant de 8 à 30% (8% pour les ouvriers, 30% pour les cadres supérieurs). Les cadres dirigeants ont été sabrés jusqu'à hauteur de 75% de leurs revenus. Tout ceci a été décidé après une consultation du personnel relayée par les syndicats. Pas de heurts, pas de drames, juste des négociations avec des gens ouverts et responsables.
Loin de moi l'envie de faire l'apologie des patrons, il existe bien trop de malhonnêteté chez certains entrepreneurs pour leur dresser un piédestal. Mais on verra si plus tard, dans l'hypothèse ou vous deviendriez cadre responsable ou patron, vous aurez l'intégrité morale et les moyens financier de mettre en application les principes que vous avez actuellement sur l'utilisation et la rémunération de stagiaires. C'est quand on a les deux pieds dedans qu'on se rend compte que la tâche n'est pas si facile.
Même si cette réponse est trop longue pour finir sur une véritable antépiphore, je conclurai en reprenant ma première phrase : les patrons, c'est comme les gens.
Quand on te dit qu'un projet est terminé à 90%, prépare toi pour les 90% suivant
Ninety-Ninety Rule
"Une guerre de religions, c'est quand deux peuples s'entretuent pour savoir qui a le meilleur ami imaginaire"
Vu sur IRC
Ninety-Ninety Rule
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