03-04-2012, 09:57 AM
Etes-vous bien payé(e) ? La réponse est souvent subjective.
Le rapport du cabinet de recrutement Hays sur les rémunérations permettra peut-être de la rendre un peu plus objective.
Selon cette étude, l’IT est un marché qui résiste aux ralentissements de l'économie. Même s'il existe des disparités entre les spécialisations d’Architectes Réseaux, les Experts en Sécurité et la R&D d’un côté, et les Telecoms (un marché cyclique d’après l’auteur de l’étude) et le conseil (qui remonte lentement la pente).
Mais si le marché de l’emploi informatique ne recule pas, les rémunérations, elles, ne progressent pas pour autant.
« Les politiques de rémunération n’ont pas évolué pour certains profils tels que les Administrateurs et les Techniciens », écrit Hays. « En revanche, les profils certifiés parlant anglais couramment, ainsi que les candidats spécialisés sur une technologie, peuvent prétendre à un salaire supérieur d’environ 10 % au-dessus du niveau du marché ». Les doubles cursus ESC – Ingénieur seraient également les plus appréciés des recruteurs.
Pour vous positionner sur le marché, voici les grilles de salaires établies par le cabinet (un bémol toutefois : ces données ne s’appuient que sur le marché francilien).
Autre étude, autre enseignement. Les femmes sont nettement moins payées que les hommes à compétences équivalentes. « Dans l’IT aussi », serait-on tenté de dire.
C’est ce qui ressort d’une enquête du Syntec Numérique qui souligne que plus les postes sont élevés dans la hiérarchie, plus ces écarts de rémunérations grandissent. Ils atteindraient même 37% pour les cadres dirigeants (137.000 € annuels pour les hommes contre 100.000 € pour les femmes).
Autre inégalité, les promotions concerneraient moins les femmes que les hommes. « En moyenne en 2010, 23% des promotions ont concerné des femmes contre 77% des hommes dans les entreprises membres de Syntec Numérique interrogées par MARKESS International ».
Conséquence, en 2010 les femmes ne représentent que 20% des 10 plus hautes rémunérations des entreprises, d'après le syndicat professionnel.
Un syndicat du secteur qui ne donne pas plus d’explications mais qui appelle à des mesures pour que cette situation évolue. Et qui se félicite que « près de 80% des entreprises interrogées du Syntec Numérique travaillent à la mise en place de mesures favorisant l’égalité hommes/femmes ».
Le vœu risque néanmoins de rester pieu puisque l’étude ajoute immédiatement que ces mêmes entreprises « ne sont qu’une sur deux à avoir fixé des objectifs de progression, dont 29% via un accord collectif et 19% via un plan d’actions ».
Source : Hays et l’enquête « Femmes du Numérique » du Syntec Numérique et Developpez.com
Et vous, qu'en pensez-vous ?
Le rapport du cabinet de recrutement Hays sur les rémunérations permettra peut-être de la rendre un peu plus objective.
Selon cette étude, l’IT est un marché qui résiste aux ralentissements de l'économie. Même s'il existe des disparités entre les spécialisations d’Architectes Réseaux, les Experts en Sécurité et la R&D d’un côté, et les Telecoms (un marché cyclique d’après l’auteur de l’étude) et le conseil (qui remonte lentement la pente).
Mais si le marché de l’emploi informatique ne recule pas, les rémunérations, elles, ne progressent pas pour autant.
« Les politiques de rémunération n’ont pas évolué pour certains profils tels que les Administrateurs et les Techniciens », écrit Hays. « En revanche, les profils certifiés parlant anglais couramment, ainsi que les candidats spécialisés sur une technologie, peuvent prétendre à un salaire supérieur d’environ 10 % au-dessus du niveau du marché ». Les doubles cursus ESC – Ingénieur seraient également les plus appréciés des recruteurs.
Pour vous positionner sur le marché, voici les grilles de salaires établies par le cabinet (un bémol toutefois : ces données ne s’appuient que sur le marché francilien).
Autre étude, autre enseignement. Les femmes sont nettement moins payées que les hommes à compétences équivalentes. « Dans l’IT aussi », serait-on tenté de dire.
C’est ce qui ressort d’une enquête du Syntec Numérique qui souligne que plus les postes sont élevés dans la hiérarchie, plus ces écarts de rémunérations grandissent. Ils atteindraient même 37% pour les cadres dirigeants (137.000 € annuels pour les hommes contre 100.000 € pour les femmes).
Autre inégalité, les promotions concerneraient moins les femmes que les hommes. « En moyenne en 2010, 23% des promotions ont concerné des femmes contre 77% des hommes dans les entreprises membres de Syntec Numérique interrogées par MARKESS International ».
Conséquence, en 2010 les femmes ne représentent que 20% des 10 plus hautes rémunérations des entreprises, d'après le syndicat professionnel.
Un syndicat du secteur qui ne donne pas plus d’explications mais qui appelle à des mesures pour que cette situation évolue. Et qui se félicite que « près de 80% des entreprises interrogées du Syntec Numérique travaillent à la mise en place de mesures favorisant l’égalité hommes/femmes ».
Le vœu risque néanmoins de rester pieu puisque l’étude ajoute immédiatement que ces mêmes entreprises « ne sont qu’une sur deux à avoir fixé des objectifs de progression, dont 29% via un accord collectif et 19% via un plan d’actions ».
Source : Hays et l’enquête « Femmes du Numérique » du Syntec Numérique et Developpez.com
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