28-01-2016, 07:46 PM
D'après mes cours d'école (en tous cas, ce dont je me souviens), on a un capital et un nombre d'actions initiaux, définis par les statuts. Lors de la création de l'entreprise, chacun récupère un nombre d'actions correspondant à son apport à ce capital (je ne crois pas que les statuts puissent changer ce point). En revanche, les statuts peuvent définir les conditions de vote pour les décisions de l'entreprise, et il me semble possible de dire "OSEF des actions pour la prise de décision: je décide, point barre". C'est pas hyper-encourageant pour ceux qui apportent du capital.
L'entreprise dispose donc de ce capital de départ comme trésorerie. Ensuite, rien n'interdit (c'est même conseillé!) de demander un prêt (bancaire ou autre) pour amener plus de trésorerie à l'entreprise. Les parts ne seront ainsi pas "diluées", et on a du budget pour payer ce qu'il faut.
La différence prêt vs capital réside dans le fait que le prêt doit être remboursé, alors que le capital est un achat des actions (des morceaux) de l'entreprise: l'entreprise n'a plus rien à payer à ceux qui ont acheté ces actions. Pour les plus grosses entreprises, ces actionnaires peuvent toucher des dividendes (cela donne de l'intérêt à l'achat d'actions, actions que l'entreprise peut émettre pour faire gonfler son capital).
Enfin, les statuts doivent définir les conditions de la revente des actions: à partir de quand peut-on les revendre (si on le peut)? A qui? Que se passe-t-il si celui qui détient des actions décède ou est porté disparu? etc.
Du coup, tu peux fonder une société type SAS seul (SASU) ou à plusieurs (SAS), en apportant une très grosse part du capital (pour avoir le pouvoir décisionnel, genre tu amène 10.000€ et l'autre 900€; à voir s'il n'y a pas des minima), puis demander un prêt bancaire pour financer la trésorie de l'entreprise. Le prêt sera alors à rembourser (et c'est plus facile de convaincre le prêteur si ce dernier a au moins un droit de regard et de veto sur ce que l'entreprise fait), mais le pouvoir décisionnel ne sera pas dilapidé.
Si tes statuts interdisent la revente des actions (ou la limite), alors tu n'as rien à craindre d'un investisseur (qui n'est pas un prêteur). De plus, ton investisseur (qui, par exemple, amène 30.000€ et toi 10.000€ au capital) a mis des billes dans l'entreprise, alors ses décisions ne seront pas pour le mal de la boite. Au pire, oui, il peut préférer la fructification de son apport de départ, pour pouvoir revendre ses parts plus cher et faire une plus value, mais dans ce cas, cela t'offre la possibilité de faire de même (et donc, de ré-ouvrir ensuite une autre SAS avec ces sous).
L'entreprise dispose donc de ce capital de départ comme trésorerie. Ensuite, rien n'interdit (c'est même conseillé!) de demander un prêt (bancaire ou autre) pour amener plus de trésorerie à l'entreprise. Les parts ne seront ainsi pas "diluées", et on a du budget pour payer ce qu'il faut.
La différence prêt vs capital réside dans le fait que le prêt doit être remboursé, alors que le capital est un achat des actions (des morceaux) de l'entreprise: l'entreprise n'a plus rien à payer à ceux qui ont acheté ces actions. Pour les plus grosses entreprises, ces actionnaires peuvent toucher des dividendes (cela donne de l'intérêt à l'achat d'actions, actions que l'entreprise peut émettre pour faire gonfler son capital).
Enfin, les statuts doivent définir les conditions de la revente des actions: à partir de quand peut-on les revendre (si on le peut)? A qui? Que se passe-t-il si celui qui détient des actions décède ou est porté disparu? etc.
Du coup, tu peux fonder une société type SAS seul (SASU) ou à plusieurs (SAS), en apportant une très grosse part du capital (pour avoir le pouvoir décisionnel, genre tu amène 10.000€ et l'autre 900€; à voir s'il n'y a pas des minima), puis demander un prêt bancaire pour financer la trésorie de l'entreprise. Le prêt sera alors à rembourser (et c'est plus facile de convaincre le prêteur si ce dernier a au moins un droit de regard et de veto sur ce que l'entreprise fait), mais le pouvoir décisionnel ne sera pas dilapidé.
Si tes statuts interdisent la revente des actions (ou la limite), alors tu n'as rien à craindre d'un investisseur (qui n'est pas un prêteur). De plus, ton investisseur (qui, par exemple, amène 30.000€ et toi 10.000€ au capital) a mis des billes dans l'entreprise, alors ses décisions ne seront pas pour le mal de la boite. Au pire, oui, il peut préférer la fructification de son apport de départ, pour pouvoir revendre ses parts plus cher et faire une plus value, mais dans ce cas, cela t'offre la possibilité de faire de même (et donc, de ré-ouvrir ensuite une autre SAS avec ces sous).