18-12-2014, 09:34 AM
Si le fait que le client modifie le site implique un avantage pour lui, alors cela signifie que trop de données sont envoyées au client.
Pour le site, je dirai que l'interprétation coté client rentre dans le cadre de l'exception de la copie privée (sinon, le navigateur n'aurait pas le droit de copier le site en mémoire par exemple). Si on considère que le site interprété par la machine cliente est une copie que l'utilisateur possède, alors sa modification est parfaitement légale (tant qu'elle reste privée).
Sinon, on peut faire le parallèle avec d'autres oeuvres comme la littérature, peinture, etc: l'interprétation de l'oeuvre est totalement libre, et ce même si elle n'est pas celle de l'auteur, la seule contrainte est évidemment de considérer son interprétation comme personnelle, et non comme étant celle de l'auteur de l'oeuvre.
D'ailleurs, je me demande si le site "affiché" est vraiment "l'oeuvre" du webmaster... Je dirai plutôt que c'est le code envoyé à la machine cliente qui est considéré comme tel. Du coup, l'interprétation du navigateur n'est pas l'oeuvre du webmaster. Une façon de le voir: les créateurs du navigateur ont des droits sur celui-ci, c'est leur oeuvre, et donc l'interprétation qui en sort n'est pas l'oeuvre exclusive du webmaster.
La comparaison avec la banque est malvenue, puisque dans ce cas, le service reste la propriété exclusive de la banque. Dans le cas d'un site, le code est donné à la machine cliente et ne reste pas au chaud dans les locaux du webmaster. Comparer avec un bien courant (costume à retoucher, biscuits BN que l'on casse en deux avant de les manger, papier que l'on peut plier ou sur lequel on peut écrire bref dont on fait ce que l'on veut) me semble plus pertinente.
Sur le web, dès l'instant où la page est envoyée au client, elle n'est plus la propriété exclusive de son auteur, tout comme un bien acheté n'est plus la propriété exclusive de ceux qui l'ont créé. On a le droit de ne manger que le chocolat dans les BN et de jeter le reste, même si cela ne respecte pas la "philosophie" de l'entreprise LU.
Pour le site, je dirai que l'interprétation coté client rentre dans le cadre de l'exception de la copie privée (sinon, le navigateur n'aurait pas le droit de copier le site en mémoire par exemple). Si on considère que le site interprété par la machine cliente est une copie que l'utilisateur possède, alors sa modification est parfaitement légale (tant qu'elle reste privée).
Sinon, on peut faire le parallèle avec d'autres oeuvres comme la littérature, peinture, etc: l'interprétation de l'oeuvre est totalement libre, et ce même si elle n'est pas celle de l'auteur, la seule contrainte est évidemment de considérer son interprétation comme personnelle, et non comme étant celle de l'auteur de l'oeuvre.
D'ailleurs, je me demande si le site "affiché" est vraiment "l'oeuvre" du webmaster... Je dirai plutôt que c'est le code envoyé à la machine cliente qui est considéré comme tel. Du coup, l'interprétation du navigateur n'est pas l'oeuvre du webmaster. Une façon de le voir: les créateurs du navigateur ont des droits sur celui-ci, c'est leur oeuvre, et donc l'interprétation qui en sort n'est pas l'oeuvre exclusive du webmaster.
La comparaison avec la banque est malvenue, puisque dans ce cas, le service reste la propriété exclusive de la banque. Dans le cas d'un site, le code est donné à la machine cliente et ne reste pas au chaud dans les locaux du webmaster. Comparer avec un bien courant (costume à retoucher, biscuits BN que l'on casse en deux avant de les manger, papier que l'on peut plier ou sur lequel on peut écrire bref dont on fait ce que l'on veut) me semble plus pertinente.
Sur le web, dès l'instant où la page est envoyée au client, elle n'est plus la propriété exclusive de son auteur, tout comme un bien acheté n'est plus la propriété exclusive de ceux qui l'ont créé. On a le droit de ne manger que le chocolat dans les BN et de jeter le reste, même si cela ne respecte pas la "philosophie" de l'entreprise LU.