03-03-2009, 07:26 PM
(03-03-2009, 05:00 PM)keke a écrit : Wild-D > je suis encore en opposition de principe ^^.
Citation :Je trouve ce genre d'argument "d'immersion" plus que discutable vu que 90% du temps on se retrouve avec:
le jeune aventurier, comme le sorcier et le barbare héculéen, qui vont tous évaluer qu'un objet pesant 1,189 kg est léger(=1-2kg); et mieux encore si il s'agit d'une outre, et que chacun d'eux en bois une rasade; ils vont tous ensuite évaluer que l'outre de 0.99999999kg est très légère (<1kg) y sont plus précis qu'une balance 1
ce qui me dérange c'est pas le chiffre absolu (inconnu pour les joueur je le sais bien, je le donne ici pour la démonstration justement du biais "réalité/perception" ) mais le fait que pour chacun d'eux au milionième de gramme près le changement de "catégorie/perception" se fera pareille. Aucune interprétation subjective; chacun ayant une force différente, ou même d'autre repère pour évaluer son poids relatif qui soient propres ... de plus le fait que la gourde apparaisse plus légère; n'a rien à voir avec une perception; mais "un saut de catégorie en kg".
Si je reprends l'exemple, dans le cas ou après avoir fait boire à chacun en douce j'interverti l'outre pour leur refiler une outre pesant 1,230 kg (en fait le détail du chiffre importe peu, faut juste que ce soit supérieur a l'ancien sans être "flagrant"). Dans la réalité je suis sûr que chaque "perso" en la soupesant dirait dans une grande majorité des cas au final: elle est "plus légère de pas bcp" ou quelque chose du genre.
ebe; donne moi donc un exemple
l'humain à une tendance naturelle catégoriser; comparer, que ce soit de manière subjective ou "absolue"; consciemment ou inconsciemment. Sur un référentiel personnel ou commun, voir totalement arbitraire. Je suis curieux de connaître ce que l'humain n'a pas encore tenté de catégorisé/cataloguer/évaluer ? (même le hasard on l'a mathématisé )
personnellement je suis très sceptique sur le y a pas de chiffrage/évaluation/mesurage. Le grands soucis est la transmission de l'information et son interprétation.
Consciemment ou pas notre cerveau traite l'information qu'il reçoit pour en faire quelque chose... ou pas.
Ce que le joueur ressent, "le feeling" ça s'évalue; bon, mauvais... et selon les cas tu peux chercher à paufiner sur une pallette bien plus large de sentiments.
comme la douleur; tu pourrais bien sûr mesurer ça en influx nerveux (bon courage).. ça me fait penser au débat chez les médecins pour savoir si il était pertinent ou pas de demander aux patients d'évaluer leur douleur sur une échelle arbitraire de 1 à 10. (voir même de savoir sur combien cette échelle devait s'établir: 1 à 5, ou bien utiliser des adjectif qualitatif "très peu", "peu", "moyennement"...).
si on reprend l'article fourni en référence dans le premier message: l'exemple de la barre de vie en dégradé au bout pour réduire la précision de la perception "du méchant chiffre brut qu'est pas magique" me fait sourrire. Parce qu'inconsciemment ce que nous allons faire en regardant la barre c'est justement de réévaluer "au mieux de notre besoin immédiat" ce que ce visuel peut bien valoir afin de faire le tri dans les choix qu'on nous donne à dispositions.
(edit:en me relisant l'exemple est pas folichon on fera avec
imaginons que dans un jeu de rôle, le perso du joueur se blesse... question feeling et perception du joueur; vaut-il mieux que le MJ fournisse:
- "en arrivant à la lisière de la forêt ton cheval se cabre brusquement et te désarçonne. En te réceptionnant mal sur le sol tu ressens une douleur atroce te foudroyer au niveau du poignet"
- "en arrivant à la lisière de la forêt ton cheval se cabre brusquement et te désarçonne. En te réceptionnant mal sur le sol tu ressens une douleur atroce (10/10) te foudroyer au niveau du poignet".
- "en arrivant à la lisière de la forêt ton cheval se cabre brusquement et te désarçonne. En te réceptionnant mal sur le sol tu ressens une douleur (10/10) te foudroyer au niveau du poignet".
ironiquement je pense que ma réponse sera pas la même si c'est à l'oral (l'intermède du 10/10 casserait trop le rythme du récit - ou à l'écrit.
là avoir le chiffre -avec ou sans l'adjectif qualitatif, j'ai tendance à le zaper au profit des chiffres- à mes yeux souligne surement mieux l'importance de la douleur que si juste l'adjectif avait été mis seul ou même mis en italique)
après je suis surement plus cartésien que poète ça explique peut-être mon attrait pour les nombres (pas forcément absolu, mais aussi qualitatif).